Fractures politiques et tensions : Bissau plongée dans une nuit d’affrontements
La capitale de la Guinée-Bissau, Bissau, se réveille dans le calme relatif après une nuit de violents affrontements opposant la garde nationale et les forces spéciales. Une escalade inquiétante sur fond de rivalités politiques et de crises persistantes.
Nuit de combats : Affrontements entre factions sécuritaires
Dans une nuit ensanglantée de tirs et de confrontations, la Garde nationale, retranchée dans une caserne, s’est affrontée aux forces spéciales de la Garde présidentielle. Les échanges de coups de feu ont secoué Bissau, plongeant la ville dans un climat de terreur.
Retour au calme relatif : Capture du colonel Tchongo
La matinée a vu la capture ou la reddition du colonel Victor Tchongo, chef de la Garde nationale. Des scènes de capture diffusées par l’armée soulignent la fin d’une nuit de combat. Toutefois, le calme précaire persiste, avec une présence militaire renforcée dans les lieux sensibles.
Instabilité politique persistante : Un État en crise
La Guinée-Bissau, coutumière des instabilités politiques, a été témoin de nombreux coups de force depuis son indépendance. Les récents événements témoignent des tensions entre la présidence d’Umaro Sissoco Embalo et le PAIGC, révélant des fractures politiques profondes.
Rivalités politiques exacerbées : Confrontations entre forces sécuritaires
Ces événements font écho aux rivalités persistantes entre la présidence et le PAIGC. Des responsables gouvernementaux ont été extrait, puis réintégrés dans un camp sécuritaire après avoir été entendus par la police judiciaire. Ces confrontations reflètent une crise politique latente.
Contexte complexe : Tensions entre différentes factions
La Garde nationale, relevant du ministère de l’Intérieur, et la Garde présidentielle ont alimenté ces affrontements, cristallisant les tensions politiques. Ces rivalités soulignent une réalité complexe de coalition entre forces de sécurité et acteurs politiques.
Éléments sous tension : Enquête sur des fonds de l’État
Ces événements surviennent alors que deux membres du gouvernement ont été interrogés sur le retrait de fonds de l’État. Des questions sur la légalité de ce retrait ont jeté une lumière crue sur la gouvernance économique.
Absence présidentielle : Le président Embalo à la COP28
Ces affrontements interviennent alors que le président Embalo assiste à la conférence COP28 à Dubaï. Son absence soulève des questions sur la gestion de la crise en cours dans le pays.
La situation demeure tendue, exposant les fragilités politiques et les divisions au sein du pouvoir en Guinée-Bissau.
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